jeudi 28 août 2014

La déclaration - Gemma Malley (saga)

Editions Naïve [emprunts médiathèque]

- Le tome 1 en quelques mots : La Déclaration [aucune date de lecture] -



Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.

Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où ... 


- Mon avis - 


J’avais lu, il y a deux ans de cela, le premier tome de cette saga. J’avais plutôt apprécié mais je n’ai pas poursuivi la saga.


Je savais donc à quoi m’attendre et je n’ai pas été étonnée par l’ambiance très sombre et nerveuse qui s’est installée dès les premières pages du roman.

Anna est une parfaite jeune fille Surplus, elle obéit, se soumet, mais n’a pas l’air très heureuse.
La situation reste ainsi pendant un moment, mais bizarrement je ne me suis pas ennuyée. On met du temps à comprendre et assimiler les règles de cette dystopie, pourtant classique.

J’ai donc trouvé que l’action commence pile au bon moment, ce qui est un point très important pour moi dans n’importe quel roman (eh oui, je suis un peu exigeante sur ce point-là, mais je déteste cordialement m’ennuyer dans un roman, vous m’excuserez ^_^)

Côté personnages, j’ai franchement apprécié. Sans passer par la caricature, l’auteur dépeint bien ses personnages et chacune de leur action ou de leur trait de caractère est justifié et bien pensé. Mon personnage préféré est Sheila suivie de près par Anna et Peter.

La fin du livre est tout simplement prenante ! Quoique un peu facile, c’est vrai … Mais elle n’en reste pas moins émouvante & très belle. J’ai plus qu’hâte de lire la suite !

En résumé, un très bon début pour une trilogie, qui nous offre de belles possibilités pour la suite qui sera, il me semble, l’histoire de Peter.

- Le tome 2 en quelques mots : La Résistance [17/02/14 - 27/02/14] -


Angleterre, 2150.
La mort n'existe plus. Les hommes vivent à l'ère de la Longévité : pas de morts... mais, pour éviter le surpeuplement, pas de naissances non plus. Peter et Anna ont un point commun : ils n'auraient jamais dû naître. Parce qu'une vie éternelle leur semble contre nature, parce que le système de la Longévité a gâché leur enfance, parce qu'il menace leurs rêves, ils ont décidé d'entrer en lutte. Pour sa suppression.

Au sein du Réseau souterrain, la résistance s'organise ...

- Mon avis -


J’avais bien aimé le premier tome de la saga & mon sentiment a perduré pour le second.

Commençons par les points négatifs : qu’on se le dise, le scénario principal c’est ça -> « je signe la Déclaration ? Ou pas ? On la signe ? Oui ? On se fait avoir là ! On nous ment ! Ouais, mais on signe, oui ou non ? ». Bon, ça devient un peu lassant. Heureusement, les différents rebondissements et changements d’avis sont plutôt bien justifiés et bien placés.

Second point négatif : je n’ai pas retrouvé l’ambiance tendue et froide de Grange Hall que j’avais « apprécié » (si on peut « apprécier » Grange Hall) dans le premier tome. C’est normal pour  l’avancement du scénario, mais cela m’a manqué.

Dernier point négatif : le caractère des personnages.
Premièrement, ils retournent leur veste pour un oui ou pour un non, très subitement, puis reviennent à leur premier avis deux jours plus tard.
Et deuxième chose, si j’ai trouvé que le Dr Edwards représente bien ce caractère, et que Peter est trop impulsif, j’ai surtout tiqué sur le fait qu’Anna est devenue … niaise. Elle sort de Grange Hall, ok, mais elle n’a pas deux de QI tout de même ! Elle est capable de réfléchir toute seule ! Autant elle était plutôt mature dans le premier tome, autant à présent elle est incapable de prendre une décision sans l’aide de Peter.

Bon, mis à part ces côtés plutôt négatifs, j’ai apprécié le livre, et je terminerai avec plaisir la saga, surtout après ces 100 dernières pages qui m’ont tenue en haleine.

Et gros bonus pour certains rebondissements spectaculaires auxquels on ne s’attend pas, comme avec Maria par exemple (sans vous spoiler bien sûûûûr !)

- Le tome 3 en quelques mots : La révélation [22/03/14 - 28/03/14] -



Royaume-Uni 2142.
Peter et Anna coulent des jours tranquilles en Ecosse avec leur fille Molly, vivant à une adresse secrète pour leur protection. Pendant ce temps à Londres, un événement affole la puissante société Pincent Pharma qui commercialise les pilules de Longévité: une étrange épidémie provoque la mort subite de centaines, puis de milliers de gens semant consternation et affolement dans cette société qui avait occulté toute idée de mort...


- Mon avis -


Je suis réellement embêtée pour écrire cette chronique. L’ennui, c’est que je n’ai rien ressenti durant ma lecture. Pour le dernier tome de la saga, je m’attendais à quelque chose d’assez spectaculaire, de l’action, des rebondissements, même des combats tant qu’à faire, une rébellion. Ce n’est pas du tout ce qu’il s’est passé. Il y a eu une certaine forme de violence avec l’épidémie, mais pas comme je l’aurais souhaité. J’avais l’impression qu’une sorte de rage sourde et enfouie animait les personnages, surtout dans le deuxième tome. Je m’attendais à une explosion, qui n’est pas arrivée.

Bref, du coup le dénouement est tout autre, plus réfléchi, mesuré, calculé. C’est pour cela que le livre ne m’a pas emballé. Je ne peux toute fois pas parler d’ennui, mais j’étais quelque peu blasée. Voilà mon gros problème avec ce livre.

Sinon, à part ça, j’avoue que le roman était bien. Le scénario est «bien dosé», c’est-à-dire qu’il est à mi-chemin entre le «trop compliqué» et le «trop léger». A plusieurs reprises, on ne comprend pas certains faits et gestes, mais tout est très bien expliqué à la fin, parfaitement cohérent.

Anna se réveille enfin, ose avoir sa propre opinion sur les événements. Un autre personnage se révèle également, c’est Jude, qui est mon petit coup de cœur. J’adore sa personnalité, ses idées, sa façon d’agir. Et puis dernière surprise, Derek Samuels ! Le saligaud, je ne l’avais pas vu venir …

La fin du livre s’est plus montrée à la hauteur de mes espérances, avec cette scène finale qui réunit tous les personnages pour l’ultime révélation … Très belle morale sur la vie et la nature humaine, avec au passage quelques belles citations. Tout se termine bien et philosophiquement, ce qui laisse le lecteur dans un bon feeling général.

- Citation -


"L’Homme peut interrompre le cours de la Nature – nous savons construire des barrages, fabriquer des médicaments, ériger des ponts, des maisons … Mais tout cela n’est que provisoire. La Nature finit par reprendre ses droits. La mauvaise herbe viendra à bout du béton, Richard."

- Ma note générale sur la saga -


15/20

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire